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L’incontinence urinaire, symptômes causes et traitements

L’incontinence urinaire correspond à la fuite involontaire d’urine (en dehors des mictions) et il en existe 3 principales sortes. L’incontinence liée à l’effort, lorsque la pression abdominale augmente ou lors du rire, en cas de toux… L’incontinence par impériosité, lorsque les envies d’uriner sont difficilement contrôlables. Elle se manifeste en dehors des efforts. L’incontinence mixte qui est une association des 2 autres formes.

Il peut arriver d’avoir une incontinence permanente, lorsqu’il n’y pas de vraies mictions : l’urine est totalement évacuée sous forme de fuites.
À quoi est due l’incontinence urinaire, et quels sont les traitements possibles ? Voici quelques informations sur le sujet.

À quoi est due l’incontinence urinaire ?

L’incontinence urinaire est généralement due à un dysfonctionnement musculaire (lésion du sphincter, faiblesse du périnée) ou à une anomalie neurologique qui impacte la vessie ou le sphincter. Si une incontinence urinaire d’effort est constatée, cela est le plus souvent dû à un relâchement musculaire du périnée et de la vessie. Ce relâchement musculaire est souvent expliqué par des changements hormonaux (à la ménopause notamment), après un accouchement, une épisiotomie… et est plus souvent observée chez les femmes de plus de 50 ans.

L’incontinence par impériosité s’explique par la contraction de la vessie alors qu’elle n’est pas pleine (ce qui déclenche l’envie d’uriner), à cause d’une anomalie neurologique ou en cas d’une irritation ou hypersensibilité de la vessie. Ce type d’incontinence est généralement observée lors d’infection ou de calcul urinaire, en cas d’obstruction du col de la vessie, à la suite d’un accident vasculaire cérébral, en cas de vessie hyperactive, à cause de la morphologie particulière de l’appareil urinaire… Dans tous les cas, une incontinence avérée nécessite le port de protection incontinence pour être plus à l’aise tout au long de la journée.

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Comment traiter l’incontinence urinaire ?

L’incontinence liée à l’effort est la plus simple à traiter : en effet, il s’agit surtout de renforcer la tonicité du périnée pour atténuer les fuites urinaires. Ce renforcement se fait grâce à une rééducation périnéo-sphinctérienne, effectuée manuellement ou par électrostimulation par une sage-femme ou un kinésithérapeute. Il s’agit essentiellement de prendre conscience de son périnée, à travers des exercices de respiration, de gainage ou de posture, afin de mieux contrôler sa vessie.

Il existe plusieurs façons de traiter l’incontinence urinaire, tout dépend du type d’incontinence :

  • À l’approche de la ménopause, des traitements locaux aux œstrogènes peuvent être prescrits
  • La stimulation du nerf tibial est également une technique très utilisée par les kinésithérapeutes : cela consiste à poser des électrodes au niveau du nerf de la cheville afin de stimuler la vessie. En effet, le nerf tibial est relié au sacrum et grâce à des impulsions électriques, une inhibition réflexe de la vessie est créée.
  • Le traitement comportemental permet de compléter la rééducation du périnée, en aidant le patient à réduire ses « fausses » envies d’urine, en reprogrammant les mictions. Toutefois, le traitement comportemental ne fonctionne pas toujours, et le médecin peut administrer des anticholinergiques, qui agissent sur le tonus de la vessie (mais il est à noter que ces composés peuvent aussi entraîner des effets secondaires comme des vertiges ou la constipation).

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Slainie
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